Un droit universel d’évolution professionnelle attaché à la personne tout au long de la vie active jusqu’à la retraite.
Le CPF est une nouvelle modalité d’accès à la formation créée par la loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale. Il a pour ambition d’accroître le niveau de qualification de chacun et de sécuriser le parcours professionnel ; il est opérationnel depuis le 5 janvier 2015 et remplace le DIF.
- Comment le CPF est-il alimenté ?
Le compte permet de capitaliser des heures de formation à raison de 24 heures par an jusqu’à 120 heures, puis de 12 heures jusqu’à la limite de 150 heures au total. Pour un temps partiel, les heures sont calculées à due proportion du temps de travail effectué.
Le compte peut également être abondé par un accord d’entreprise, un accord de branche ou un accord conclu par les organisations syndicales de salariés et d’employeurs signataires de l’accord constitutif d’un organisme collecteur paritaire agréé (OPCA) interprofessionnel.
Dans les entreprises de 50 salariés et plus, un abondement supplémentaire de 100 heures est accordé au salarié qui n’a pas eu les entretiens professionnels auxquels il a droit et s’il n’a pas bénéficié d’au moins deux des trois actions suivantes :
– une formation,
– une progression salariale ou professionnelle,
– l’obtention d’éléments de qualification/certification par la formation ou la validation des acquis de l’expérience (VAE)
- Informations complémentaires
– Un accès internet personnalisé sur www.moncompteformation.gouv.fr, pour consulter les heures acquises et les formations éligibles.
– Le CPF est attaché à la personne et non plus au contrat de travail ; les heures accumulées ne sont plus perdues d’un emploi à l’autre.
– Un entretien professionnel avec l’employeur est obligatoire tous les 2 ans pour étudier les perspectives d’évolution professionnelle.